MEDIAS: Trop chers, les certificats PEB?
Les certificats PEB sont-ils trop chers? Le journal L’Avenir du jour se pose en tout cas la question et y répond par l’affirmative.
Pour le quotidien, les certificats PEB sont non seulement trop chers, mais pas toujours convaincants.
Pour certains inutiles car énonçant des évidences, pour d’autres rédigés à la va-vite parfois sans visite approfondie, les certificats PEB, désormais obligatoires, font couler beaucoup d’encre.
Selon Test-Achats, le prix moyen d’un tel certificat est de 500 euros en Wallonie, 400 à Bruxelles et 250 en Flandre. Le prix moyen en Wallonie devrait cependant diminuer. C’est en tout cas ce qu’affirme Jean-Marc Nollet, Ministre wallon de l’Energie, qui explique le coût plus élevé dans sa Région par une exigence qualitative supérieure.
La bonne nouvelle, c’est que la Région wallonne travaille à la mise en place d’un dossier électronique et à la fusion de logiciels d’audits et de certifications, ce qui devrait rationnaliser les choses à l’avenir.
Dès 2014, plus de paiement en cash
Jusqu’à présent, les paiement en cash pour des biens immobiliers ne pouvaient excéder 15.000 euros et 10% du prix du bien. John Crombez, Secrétaire d’Etat à la Lutte contre la fraude sociale et fiscale, a décidé d’abaisser ce plafond. Dès 2013, il sera interdit, pour des transactions immobilières, de payer en liquide des sommes de plus de 5.000 euros. En 2014, aucun paiement cash ne sera plus autorisé.
Affichage obligatoire des loyers: contrôles
Depuis mai 2007, le Code civil prescrit que “toute mise en location d’un bien affecté à l’habitation au sens large implique, dans toute communication publique ou officielle, que figure notamment le montant du loyer demandé et des charges communes”. Il appartient aux communes de constater et sanctionner les infractions par une amende administrative de 50 à 200 euros. Certaines le font.
“Il n’y a pas si longtemps, plusieurs bourgmestres ont publiquement déclaré qu’ils n’avaient ni les moyens, ni le personnel pour effectuer ces contrôles, qu’ils avaient d’autres priorités”, se souvient Kristien Berkein, Conseillère au Bureau de l’IPI. Et c’est vrai que jusqu’à présent, l’obligation était, à de rares exceptions près, surtout théorique.
“Maintenant que les communes sont, en ces temps de crise, à la recherche de nouvelles rentrées, nous remarquons que certaines communes se mettent à contrôler l’affichage, déplore Kristien Berkein. Soyons clairs, chaque agent immobilier doit respecter la loi. Mais s’ils pensent lutter contre les loyers excessifs, la discrimination ou le mauvais état des biens mis en location de cette manière, les pouvoirs communaux vont être déçus”.
Madame Berkein plaide pour une batterie de mesures – comme l’implémentation d’un fonds de garantie et les subventions aux propriétaires – qui pourront dynamiser le marché.
Démographie et immobilier: des mesures pour accroître le nombre d’habitations
En 2020, la population bruxelloise aura augmenté de 140.000 unités, nous dit Le Soir du jour, qui s’inquiète d’une pénurie éventuelle de logements, puisqu’à rythme de construction égal, il n’y aura que 77.000 logements supplémentaires. Pour trouver les 320 hectares supplémentaires nécessaires, un nouveau PRAS (Plan régional d’affectation du sol) démographique a été dressé. Le Gouvernement y émet une série de propositions pour accroître le nombre de logements dans les zones de forte mixité notamment. Des logements pour les publics précaires mais également pour les ménages moyens, la demande étant croissante dans ces deux catégories.
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